L'ouvrage "Couleur et droit" illustré présente la question inédite et drôle des relations entre les couleurs et le droit , tout en analysant de nombreux exemples, tirés de la jurisprudence et des textes.

Il était une fois un petit poisson rouge qui coulait des jours heureux dans un bel et vaste aquarium. Il devait ses bons soins à sa couleur rouge qui lui valait d’être rangé par le droit dans la famille des « animaux domestiques de compagnie et des êtres sensibles méritant protection ». Mais, s’il avait été noir ou vert, aurait-il pu constituer notre prochain dîner ? Telle est l’une des fascinantes questions que soulève la relation entre le droit et les couleurs.

L’univers juridique est loin d’être gris mais est, au contraire, rempli de couleurs vives : un feu vert, un carton jaune, un label rouge, un drapeau bleu… Tantôt la couleur dit la règle de droit (le feu vert) ou la sanction (le carton jaune), tantôt le droit dit la couleur (la croix verte des pharmacies, la tenue blanche du tennisman), tantôt, encore, la couleur dit le statut juridique d’un animal (notre fameux poisson rouge), d’une personne (le casque bleu) ou les qualités d’une chose (la notation Nutri-score)… La palette du juriste est vaste et diverse, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel y sont représentées. Aussi ce sont ces dernières, auxquelles nous avons rajouté le noir et le blanc, qui servent de trame à cet ouvrage.

Du pantalon rouge garance à l’huître à chair verte, en passant par la Vierge bleue ou la robe noire de l’avocat, découvrez comment, depuis des siècles, les couleurs illuminent le monde du droit.