Dans cette perspective, les auteurs se sont appliqués à évaluer d'une part les conséquences des décisions de privatisation prises à l'égard des entreprises publiques, d'autre part la portée des réformes adoptées en matière de gestion des hôpitaux et d'une façon générale des établissements de soin, enfin les mesures d'assistance et de solidarité en faveur des plus défavorisées.

La croyance générale en un désengagement de l'État montre ici ses limites dans la mesure où le souci de consentir une place plus importante aux institutions privées se heurte à la crainte d'un accroissement des coûts et d'un alourdissement des remboursements. Paradoxalement, une tutelle accrue des pouvoirs publics sur les établissements qui en dépendent directement accompagne le retrait général de l'Etat.